En tant que sioniste
Français de Souche et patriote je ne peux que me féliciter de la condamnation
de monsieur Alain Bonnet de Soral ancien adhérent du Parti Communiste Français,
président d’
Égalité et Réconciliation, une association se revendiquant « nationaliste
de gauche », en tant que propagateur de la haine raciale antisémite
gauchiste.
Soral se présente toujours
comme un républicain universaliste d'inspiration marxiste et après ça des
médias sans culture et des lobbies focalisés sur une extrême droite fantasmée,
nous le présente comme un homme « d’extrême droite » ce qu’il n’est
absolument pas !
Que monsieur Alain Soral
et sa maison d’édition soient condamnés à verser, « à titre de
provision », 8 000 euros à la Licra, ainsi qu’à payer une partie des frais
de justice, ma fois pourquoi pas, Alain Soral peut faire appel et plaie
d’argent n’est pas mortelle.
Mais là ou je ne suis pas
d’accord, c’est qu’un livre, une œuvre de l’esprit, l’Anthologie des propos
contre les juifs, le judaïsme et le sionisme, de Paul-Eric Blanrue, édité en
2013 et vendu sur le site Internet des éditions Kontre Kulture, doive être
retiré de la vente « dans un délai d’un mois » le scandale est
là !
Très curieusement monsieur
Blanrue titulaire d'un DEA en histoire, avait été invité, le 11 novembre 2007,
à participer, aux côtés d'une centaine d'autres auteurs, au Salon des écrivains
du B'nai B'rith pour présenter et dédicacer son anthologie de l'antisémitisme. Anthologie
ou l’on apprend que si l’on connaît l’antisémitisme de Kant, Wagner,
Shakespeare ou de Goethe, on y apprendra que Ronsard, d’Holbach, Rousseau,
Dickens, John Lennon, Gandhi, Freud, Simenon ou encore Marlon Brando, et des
centaines d’autres, a priori non suspects d'hostilité à l'égard des Juifs,
n’ont pas échappé à cette terrible tentation.
De plus, certains passages (Je serais curieux de savoir lesquels ?) de quatre autres ouvrages du XIXe et du XXe siècle, republiés par Alain Soral, La France juive, d’Edouard Drumont, Le Salut par les juifs, de Léon Bloy, Le Juif international, d’Henry Ford et La Controverse de Sion, de Douglas Reed devront être retirés. (Sic ?).
La « justice » reproche à ces ouvrages les délits « d’injure envers une groupe de personnes en raison de leur appartenance à une religion déterminée », de « négation de crime contre l’humanité » et de « provocation à la haine raciale » commis au XIX et XX Siècle ( ?).
Quels sont ses abrutis de
juges ? En tant qu’historien je ne peux que m’élever contre une décision
de justice basée sur des lois mémorielles liberticides.
Je n’ai pas lu l’Anthologie
des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme, de Paul-Eric Blanrue,
édité en 2013 et vendu sur le site Internet des éditions Kontre Kulture, je
vais bien sur le lire, comme j’ai lu tous les pamphlets de Céline (Je vous
recommande Mea Culpa (Texte
complet ici), Mein Kampf,Drumont, les Juifs maîtres du Monde de Léon de
Poncin, Rebatet et les autres…. !
Suis-je « d’extrême
droite » pour ça ? Franchement non, je ne suis qu’un simple patriote
Français, un historien libertarien qui aime sa Patrie et qui estime que tous les
hommes ont le même droit que lui, celui d’avoir une patrie ! C’est
pourquoi je suis sioniste. Vive la France et vive Israël.
Je voudrais rappeler ici que
Pierre Vidal-Naquet (Qui n’était pas particulièrement connu pour ses opinions
« d’extrême droite ») avec Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter,
Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor, Alain Decaux, Marc Ferro, Jacques
Julliard, Jean Leclant, Pierre Milza, Pierre Nora, Mona Ozouf, Jean-Claude
Perrot, Antoine Prost, René Rémond, Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul
Veyne, et Michel Winock,19 historiens de premier plan demandaient déjà en
2005 la "Liberté pour
l'histoire!".
En demandant l'abrogation de plusieurs articles de loi contenus dans les lois marxistes culturelles du 13 juillet 1990 ( dite loi Fabius Gayssot, tendant à réprimer tout « acte » raciste, antisémite ou xénophobe, article 9 sur le négationnisme) avec celle du 29 janvier 2001 ( relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915), celle du 21 mai 2001 ( tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité) et du 23 février 2005 évidemment indignes d'un régime démocratique et concernant des « événements du passé ».Mais nous sommes sous une dictature marxiste culturelle.
En ce basant sur la loi
Fabius Gayssot, il conviendrait d’interdire d’urgence le Coran pour ces propos
antisémites !
Je me joint de nouveau aux
19 historiens qui : « Emus par les interventions politiques de
plus en plus fréquentes dans l'appréciation des événements du passé et par les
procédures judiciaires touchant des éditeurs, des historiens et des penseurs,
tiennent à rappeler les principes suivants : l'histoire n'est pas une
religion. L'historien n'accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne
connaît pas de tabous. Il peut être dérangeant. L'histoire n'est pas la morale.
L'historien n'a pas pour rôle d'exalter ou de condamner, il explique.
L'histoire n'est pas
l'esclave de l'actualité. L'historien ne plaque pas sur le passé des schémas
idéologiques contemporains et n'introduit pas dans les événements d'autrefois
la sensibilité d'aujourd'hui. L'histoire n'est pas la mémoire, ont-ils
poursuivi. L'historien, dans une démarche scientifique, recueille les souvenirs
des hommes, les compare entre eux, les confronte aux documents, aux objets, aux
traces, et établit les faits. L'histoire tient compte de la mémoire, elle ne
s'y réduit pas. L'histoire n'est pas un objet juridique, dans un Etat libre,
(Et actuellement en France ce n’est plus le cas) il n'appartient ni au
Parlement ni à l'autorité judiciaire de définir la vérité historique. La
politique de l’état, même animée des meilleures intentions, n'est pas la
politique de l'histoire. C'est en violation de ces principes que des articles
de lois successives ont restreint la liberté de l'historien, lui ont dit, sous
peine de sanctions, ce qu'il doit chercher et ce qu'il doit trouver, lui ont
prescrit des méthodes et posé des limites. »
Michel Alain Labet de Bornay
Michel Alain Labet de Bornay
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire