jeudi 14 novembre 2013

Affaire Soral : L'histoire n'est pas un objet juridique.




En tant que sioniste Français de Souche et patriote je ne peux que me féliciter de la condamnation de monsieur Alain Bonnet de Soral ancien adhérent du Parti Communiste Français, président d’ Égalité et Réconciliation, une association se revendiquant « nationaliste de gauche », en tant que propagateur de la haine raciale antisémite gauchiste.

Soral se présente toujours comme un républicain universaliste d'inspiration marxiste et après ça des médias sans culture et des lobbies focalisés sur une extrême droite fantasmée, nous le présente comme un homme « d’extrême droite » ce qu’il n’est absolument pas !

Que monsieur Alain Soral et sa maison d’édition soient condamnés à verser, « à titre de provision », 8 000 euros à la Licra, ainsi qu’à payer une partie des frais de justice, ma fois pourquoi pas, Alain Soral peut faire appel et plaie d’argent n’est pas mortelle.

Mais là ou je ne suis pas d’accord, c’est qu’un livre, une œuvre de l’esprit, l’Anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme, de Paul-Eric Blanrue, édité en 2013 et vendu sur le site Internet des éditions Kontre Kulture, doive être retiré de la vente « dans un délai d’un mois » le scandale est là !

Très curieusement monsieur Blanrue titulaire d'un DEA en histoire, avait été invité, le 11 novembre 2007, à participer, aux côtés d'une centaine d'autres auteurs, au Salon des écrivains du B'nai B'rith pour présenter et dédicacer son anthologie de l'antisémitisme. Anthologie ou l’on apprend que si l’on connaît l’antisémitisme de Kant, Wagner, Shakespeare ou de Goethe, on y apprendra que Ronsard, d’Holbach, Rousseau, Dickens, John Lennon, Gandhi, Freud, Simenon ou encore Marlon Brando, et des centaines d’autres, a priori non suspects d'hostilité à l'égard des Juifs, n’ont pas échappé à cette terrible tentation.

De plus, certains passages (Je serais curieux de savoir lesquels ?) de quatre autres ouvrages du XIXe et du XXe siècle, republiés par Alain Soral, La France juive, d’Edouard Drumont, Le Salut par les juifs, de Léon Bloy, Le Juif international, d’Henry Ford et La Controverse de Sion, de Douglas Reed devront être retirés. (Sic ?).

La « justice » reproche à ces ouvrages les délits « d’injure envers une groupe de personnes en raison de leur appartenance à une religion déterminée », de « négation de crime contre l’humanité » et de « provocation à la haine raciale » commis au XIX et XX Siècle ( ?).

Quels sont ses abrutis de juges ? En tant qu’historien je ne peux que m’élever contre une décision de justice basée sur des lois mémorielles liberticides.

Je n’ai pas lu l’Anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme, de Paul-Eric Blanrue, édité en 2013 et vendu sur le site Internet des éditions Kontre Kulture, je vais bien sur le lire, comme j’ai lu tous les pamphlets de Céline (Je vous recommande Mea Culpa (Texte complet ici), Mein Kampf,Drumont, les Juifs maîtres du Monde de Léon de Poncin, Rebatet et les autres…. !

Suis-je « d’extrême droite » pour ça ? Franchement non, je ne suis qu’un simple patriote Français, un historien libertarien qui aime sa Patrie et qui estime que tous les hommes ont le même droit que lui, celui d’avoir une patrie ! C’est pourquoi je suis sioniste. Vive la France et vive Israël.

Je voudrais rappeler ici que Pierre Vidal-Naquet (Qui n’était pas particulièrement connu pour ses opinions « d’extrême droite ») avec Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter, Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor, Alain Decaux, Marc Ferro, Jacques Julliard, Jean Leclant, Pierre Milza, Pierre Nora, Mona Ozouf, Jean-Claude Perrot, Antoine Prost, René Rémond, Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, et Michel Winock,19 historiens de premier plan demandaient déjà en 2005  la "Liberté pour l'histoire!".

En demandant l'abrogation de plusieurs articles de loi contenus dans les lois marxistes culturelles du 13 juillet 1990 ( dite loi Fabius Gayssot, tendant à réprimer tout « acte » raciste, antisémite ou xénophobe, article 9 sur le négationnisme) avec celle du 29 janvier 2001 ( relative à la reconnaissance du génocide arménien de 1915), celle du 21 mai 2001 ( tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité) et du 23 février 2005 évidemment indignes d'un régime démocratique et concernant des « événements du passé ».Mais nous sommes sous une dictature marxiste culturelle.

En ce basant sur la loi Fabius Gayssot, il conviendrait d’interdire d’urgence le Coran pour ces propos antisémites !

Je me joint de nouveau aux 19 historiens qui : « Emus par les interventions politiques de plus en plus fréquentes dans l'appréciation des événements du passé et par les procédures judiciaires touchant des éditeurs, des historiens et des penseurs, tiennent à rappeler les principes suivants : l'histoire n'est pas une religion. L'historien n'accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne connaît pas de tabous. Il peut être dérangeant. L'histoire n'est pas la morale. L'historien n'a pas pour rôle d'exalter ou de condamner, il explique.

L'histoire n'est pas l'esclave de l'actualité. L'historien ne plaque pas sur le passé des schémas idéologiques contemporains et n'introduit pas dans les événements d'autrefois la sensibilité d'aujourd'hui. L'histoire n'est pas la mémoire, ont-ils poursuivi. L'historien, dans une démarche scientifique, recueille les souvenirs des hommes, les compare entre eux, les confronte aux documents, aux objets, aux traces, et établit les faits. L'histoire tient compte de la mémoire, elle ne s'y réduit pas. L'histoire n'est pas un objet juridique, dans un Etat libre, (Et actuellement en France ce n’est plus le cas) il n'appartient ni au Parlement ni à l'autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l’état, même animée des meilleures intentions, n'est pas la politique de l'histoire. C'est en violation de ces principes que des articles de lois successives ont restreint la liberté de l'historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu'il doit chercher et ce qu'il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites. » 

Michel Alain Labet de Bornay



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