Oui je sais ça commence mal : «Sacré nom de Dieu !», une grossièreté, que dis-je un
blasphème, mais quelle idée ?
Ok, d’accord mais en fait le titre aurait dû
être : Sacré nom de Dieu de putain
de bordel de merde de pompe à cul, est ce que ça vous écorcherait la gueule bande
de grosses connasses et de petits connards et inversement de rajouter un
«monsieur» lorsque vous dites la mine pincée et la gueule enfarinée «bonjour» à
quelqu’un ?
Notez que je ne vise personne en particulier et que
cette phrase s’adresse à des personnes indéterminées qui sont amenées à me
saluer.
Oh ce n’est pas une «idée»
folle comme ça lancée en l’air, c’est un cri, une indignation, un ras le bol !
Je sais un simple «bonjour» c’est
déjà pas mal, mais j’ai 67 ans et chez moi ça fuse direct et souvent notamment
dans les grandes surfaces : «Bonjour
qui ? Bonjour mon chien ? ». Il faut dire que j’ai dirigé des
équipes de commerciaux pendant 20 ans, la tenue, le savoir-vivre, la politesse,
je l’ai enseigné et ça paye !
En plus, rien que d’en voir mâchouiller du chewing-gum
comme des ruminants j’ai envie de gerber ! Et en réponse au «bonjour» simple et classique, je suis
souvent expectatif sur la réponse adéquate car comment qualifier un «caissier» ou hôte de caisse ?
Méché blond, tatoué (mais pas à moué) avec des boucles d’oreille de sauvage à
croire que l’on fait ses courses «Chez
Michou» et pas au Lidl du coin, doit-on répondre à son «bonjour» par bonjour monsieur ou monsieur-dame, dame-monsieur ou
salut poulette, je comprends que certain se contente d’un simple «bonjour», personnellement j’ai essayé
le «bonjour monsieur le curé», suivi d’un
«bonjour madame» (il faut dire que le jeune homme vulgaire cumulait :
chewing-gum, mèches blondes, tatouages et boucles d’oreilles élargisseuses de
lobes mais je suis tombé sur un qui n’avait pas d’humour et ma tentative
de courtoisie humoristique l’a vexé, il faut dire qu’avec un QI proche de celui
d’un bonobo c’est un peu normal).
Et puis ses tatouages tant pour hommes que pour femmes;
n’est-ce pas le comble de la vulgarité, de la laideur, comme les piercings pour
messieurs, dames, messieurs dames ou dames messieurs et autres genres !
Les boucles d’oreilles pour «hommes» ? De deux choses l’une disait mon grand-père un homme
qui porte des boucles d’oreilles c’est soit un marin, soit un pédé (attention
dixit papy) et souvent comme tu ne vois pas de bateau à côté du magasin gare à
ton cul !
Et puis chez la chaine la « meilleure » par
la grâce du saint esprit t'as toujours les caissières hôtesses de caisse
qui speedent comme des grosses malades, on dirait qu'elles veulent battre le
record du monde du scannage d'articles à la minute.
Elles balancent tes courses et les défoncent comme si elles
manipulaient de la merde et te foutent tout en vrac. Toi t'es là, tu vois tes
fraises se faire écraser par des bouteilles de 2L de Caca Collé Coca
Cola, tes œufs se briser sous les biscottes de maitre Jean-Pierre et cette
conne t'annonce déjà le prix d'un air dégoûté.
T'as même pas le temps de tout ranger, en plus t'as la
vieille prolo juste devant qui a pas fini de ranger ses courses et qui manque
de se barrer avec ton PQ.
Tu te mets à ranger tes courses en speeder man dans ton
sac et cette conne hôtesse de caisse t'annonce encore le
prix, donc t'arrête de ranger, tu la payes, tu te remets à ranger mais cette conne
charmante demoiselle te donne la monnaie, donc t'arrêtes de ranger pour prendre
ta thune et voilà qu’elle n’est pas déjà en train de scanner les articles de la
cliente d'après qui s'écrasent contre les tiens usages
et convenances se perdent !
Venons-en à LIDL en particulier
et en ce qu’ils nomment leurs « procédures » (Procédures internes,
que doivent appliquer les «caissières»
ou les «caissiers». J'ai
très souvent été choqué parque que les caissières de ces magasins sortent de
leurs caisses et soulèvent totalement les packs d'eau ou autre pour vérifier si
on n'a pas volé et ce, sans nous demander notre avis. (Elles le font à tout le
monde tout au moins au début de leur présence dans le magasin et ont pratiquement
le droit à une remarque à chaque fois) Ce geste est insultant et vexatoire envers
la clientèle sans compter de mettre le premier article au fond du caddy.
Il faut toujours rester correct et poli vis à vis de
ces pauvres esclaves modernes du système marxiste culturel (Pour ceux qui ne
savent pas ce que c’est voir en
cliquant ici), sklaven qui ne font qu'exécuter des ordres. Bestellung ist die Bestellung! Ein
Land, ein Führer, ein LIDL!
Toutefois, lorsque sans «autorisation» de votre part, elles soulèvent votre pack d'eau, ou
la caissette que vous avez prise pour stocker vos courses, ou vous balance une
boite au fond du chariot laissez faire.......
Vous êtes choqué, moi aussi.
NE DITES RIEN.
Mais au moment de payer demander votre ticket pour le
vérifier avant de mettre votre carte bleue dans la machine. C’est votre droit.
Elles vont refuser une fois, deux fois, dire qu'elles
ne peuvent pas, mais vont céder devant votre obstination.
Vous dites simplement : Vous ne faites pas confiance -
Moi non plus.
Lorsque vous aurez votre ticket en main cherchez vos lunettes,
relisez votre ticket, doutez sur un prix et payez. Il y aura entre 7 et 10 mn
de perdues. (les suivants qui râlent, etc.)
Vous verrez la fois suivante, on vous fera un très
grand sourire et l'on ne touchera pas à votre pack d'eau et on ne vous fourrera
pas des trics que vous ne désirez pas voir au fond du chariot.
Enregistrant une croissance ininterrompue depuis
plusieurs années, l’enseigne LIDL a parallèlement donné un nouvel élan à sa
stratégie d’image. Tout en maintenant une image-prix particulièrement
attractive, laquelle est l’ADN de sa notoriété en France depuis la décennie
1990, l’enseigne veille depuis 5 ans à se détacher de l’image du
hard-discounter et se rapproche du supermarché traditionnel, par des moyens
aussi divers que bien connus:
- entrée en force des marques nationales dans ses
linéaires
- développement de nouvelles catégories (de la
boulangerie-viennoiserie en magasin à certaines gammes de dispositifs médicaux
accessibles au grand public) ;
- accroissement de la surface de ses nouveaux points de
vente, dont les plus importants se rapprochent du format de l’hypermarché ;
- omniprésence sur prospectus et dans les spots publicitaires
télévisés ;
C’est dans ce contexte que l’enseigne LIDL n’hésite pas
à recourir quelquefois aux superlatifs aussi efficaces que discutables. Tel :
«Elue Meilleure chaîne de magasins» ;
Elue ? Par qui ? Par quoi ?
Cependant, en retenant différentes pratiques
commerciales trompeuses, un jugement prononcé le 5 juillet 2017 par le tribunal
de commerce d’Evry inflige un sérieux recadrage juridique à plusieurs
opérations de communication de LIDL. Au premier plan, le tribunal fait
interdiction à l’enseigne LIDL de laisser croire qu’elle aurait été «élue meilleure chaîne de magasins» ; par
ailleurs, il alloue à Intermarché plus de 500.000 euros de dommages et intérêts
en réparation de diverses pratiques commerciales trompeuses. Je précise que,
d’une part, l’affaire n’est pas définitivement tranchée, LIDL ayant fait appel
de cette décision, et que, d’autre part, une autre affaire similaire met aux
prises LIDL et CARREFOUR. Mais bon, les «élus»
ont disparu des magasins ! Pas les meilleurs ! Ah que coco !
Sans doute à juste raison, le tribunal n’entre dans pas
dans un débat qui, selon lui, relève de la science du marketing et non du débat
juridique. Aussi l’assertion «Meilleure
chaîne de magasins» n’est-elle pas en elle-même remise en question : «ce titre, par son outrance et sa totale
immodestie, prête plus à sourire qu’au risque [NDR : pour le consommateur] d’être trompé», indique le tribunal.
En revanche, les juges considèrent que LIDL a nettement
passé la mesure en se drapant du slogan «Elue
meilleure chaîne de magasins de l’année». Le tribunal relève en termes à
peine voilés que cette distinction provient uniquement d’une société de
marketing étrangère «à l’issue d’un
processus commercial qui n’a pas grand-chose à voir avec une élection ou avec
les résultats d’une large consultation de la clientèle».
Dans ces conditions, il devenait évident que le slogan
était «de nature à induire en erreur» le
public, pour reprendre les termes de l’article L.121-1 du code de la
consommation.
Recevez donc mesdames, mesdemoiselles et messieurs l'expression de mes plus respectueuses salutations.
Recevez donc mesdames, mesdemoiselles et messieurs l'expression de mes plus respectueuses salutations.
Michel Alain Labet de Bornay.
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